De Lôghar à Gobol
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De Lôghar à Gobol

Cette nouvelle histoire, vous est comptée par Gobol (membre de notre site) c’est un “complément” de “l’histoire de Gobol”. Vous allez donc tout savoir sur la genèse de Gobol, le personnage Des exilés de Kifa de Roger Leloup.


DE LOGHAR A GOBOL


Gobol

Mon vrai nom, c’est Lôghar. Je suis né sur Vinéa il y a une éternité.

 

Je suis apparemment le seul Vinéen à avoir pris du recul par rapport à cette société. A y avoir réfléchi, à avoir cherché un sens à tout ça. Finalement, ce sont les Vinéens eux-mêmes qui m’ont obligé à m’éloigner : ils m’ont banni de ma planète. Et pourtant, j’ai fait mon possible. J’y avais toute ma place. Mais quelque chose a dû leur déplaire en moi : malgré tout ce que j’ai fait pour cette planète, pour ses habitants, pour ses enfants? je n’ai pas eu d’autre alternative que de les quitter. J’ai même changé de nom, pour pouvoir continuer de vivre? J’ai pu ainsi disparaître du monde qui m’avait fait naître, et renaître au monde que je me suis créé. Aucun des Vinéens vivant aujourd’hui ne m’a connu quand je m’appelais encore Lôghar. Au début, j’ai regretté le monde d’où je venais. J’ai souffert de la solitude, malgré le réconfort apporté par la présence de mes robots. Il y avait mes androïdes, les « archanges » comme ils les ont baptisés, et surtout ma chère Hégora. Mais j’ai dû les laisser sur Vinéa : sans eux, mon ?uvre n’aurait pu survivre?

J’écris mes mémoires parce que je veux que quelque chose me survive, et que les Vinéens des générations futures puissent réfléchir à ce à quoi conduit leur société pour les êtres qui ne peuvent s’y sentir bien, pour une raison ou pour une autre.

Certains disent que je suis fou, d’autres que je suis un génie? Je ne me sens ni l’un ni l’autre. Simplement pas à ma place.

 

Si j’écris aujourd’hui, c’est parce que je ne sais pas si je survivrai à mon prochain projet. Il me semble être le plus dangereux de tous ceux que j’ai menés à bien jusque-là. Et puis, si je ne reviens pas, je ne manquerai à personne. Personne ne se soucie de moi. Je me demande même si quelqu’un, en dehors de mes créations, se souvient de mon existence?

 

Mais si je dois disparaître, je veux le faire en connaissant la vérité. Toute la vérité sur moi, sur mon existence. Je suis un paradoxe vivant : je connais à peu près tout sur tout, j’ai appris tout ce qu’il y avait à apprendre dans tous les domaines de la connaissance, et pourtant, je suis incapable de répondre à une question simple : Qui suis-je ? Il y a un vide dans mon existence, et il me faut le combler, d’une manière ou d’une autre. Ce sera mon dernier projet, avant de mettre à exécution mon plan de vengeance. Mais avant, je dois savoir. Toute ma vie aura pu se résumer à cela : la quête du savoir. Mais ce savoir-ci est le plus important de tous.

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On ne trébuche jamais deux fois sur la même pierre.

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